Comment savoir si c’est grave ?


L’inflammation de la bourse trochantérienne se manifeste très souvent par une gêne sur le côté de la hanche. Cette première douleur peut devenir plus vive en position allongée sur le côté affecté, au moindre mouvement ou en montant les escaliers. Outre la douleur précise, on peut ressentir une raideur au niveau du relief osseux externe de la hanche. Certaines personnes rapportent une irradiation de la douleur vers la cuisse ou la fesse, ce qui complique souvent le diagnostic. Les gênes durant le sommeil sont également courants, nuisant au sommeil réparateur. Parfois mal interprétée, la bursite trochantérienne demande un examen rigoureux pour éviter une mauvaise prise en charge.

La prise en charge de ce trouble musculosquelettique dépend de la sévérité des manifestations. Si les symptômes sont tolérables, l’arrêt temporaire de certaines activités combiné à des traitements locaux peut apporter un soulagement. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont également utiles pour réduire la douleur. Si les douleurs perdurent, la kinésithérapie s’avère essentiel. Le renforcement musculaire des fessiers et des muscles pelviens contribue à stabiliser la hanche, favorisant la guérison. Dans les cas plus réfractaires, des infiltrations de corticostéroïdes peuvent être envisagées. Dans de rares cas, un geste opératoire est indiquée, notamment lorsque la bursite trochantérienne devient invalidante.

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Gérer une inflammation trochantérienne implique souvent d’adapter son quotidien pour prévenir les rechutes. Une bonne posture, des appuis plantaires bien adaptés et des étirements spécifiques sont des alliés majeurs à maintenir la flexibilité articulaire. La consultation avec un orthopédiste spécialisé permet d’envisager les solutions personnalisées et de personnaliser le traitement. Identifier les signes d’une bursite trochantérienne et opter pour les bonnes approches thérapeutiques permet non seulement de retrouver un confort durable, mais aussi d’éviter une chronicité souvent sous-estimée.

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